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Actualités - Page 28

  • Hier, la Suède et demain qui d'autres ?

    Les élections d'hier en Suède laissent nécessairement un goût amer pour ceux qui se réclament de l'esprit des Lumières. Oublions la tripotée de centristes, d'électeurs dits de gauche molle et semi-dure, et laissons-les se morfondre dans leur coin. La déroute était annoncée par les politologues beaux parleurs. Même si au gré de pronostiqueurs de service, le score de l'extrême-droite n'est pas aussi fort qu'imaginé, les résultats sont bien là. Ils nous obligent de constater que la montée de l'étroitesse d'esprit, ici comme ailleurs, en un mot que la bêtise humaine progresse à grands pas en Europe et dans le monde.

     

    Les leviers sont toujours les mêmes et bien connus. Ils fonctionnent toujours car le système ne change pas dans ses modes fondamentaux de fonctionnement. Alors, à défaut de chercher de nouvelles solutions bien trop compliquées et innovantes pour toute une masse inculte et bêlante, celle-ci est prête à s'offrir au premier venu qui propose ses services avec des soi-disantes solutions offrant la possibilité d'une éradication de ce qui est considéré comme l'anormalité et, bien sûr, la vraie cause de tous ses difficultés de vie. On connaît la rengaine et, malheureusement, celle-ci fait toujours le bœuf !

     

    Un autre événement est passé pratiquement inaperçu durant ces vacances d'été. Le 19 juillet, le parlement israélien adoptait une "loi de principe fondamental de notre existence", dixit le premier Ministre Benyamin Netanyahou dont les tendances droitières ne sont pas un new. Selon cette loi "la réalisation de ce droit à l'autodétermination nationale dans l’État d'Israël est réservée au seul peuple juif". Là-aussi, pas besoin d'être politologue pour comprendre le sens de l'histoire vu par la majorité des juifs de ce pays ! Ce n'est malheureusement pas les quelques manifestations organisées par une petite frange de la population d'origine arabe, d'une partie de la minorité druze et de quelques militants de la gauche qui changeront le cours des choses.

     

    Ici, on fustige l'immigration cause de tous nos malheurs, là-bas on sépare les vrais des autres en constituant des citoyens de seconde zone. Partout, le durcissement s'accentue. Et demain, qui d'autres resservira le même plat ?

  • Baby-Loup suite...

    Dans notre information précédente "La laïcité française sous les fouets de l'ONU" qui concernait la crèche Baby-Loup, nous vous avions communiqué la décision de cette "honorable" institution. Or depuis, Le Canard enchaîné du 29 août 2018, nous révèle la composition de cette Commission internationale des Droits de l'Homme.

    Son étrangeté a de quoi nous faire frémir ...d'indignation et, en même temps, de la nécessité de dégonfler cette curieuse baudruche, complètement artificielle.

    Canard 29-08-2018.jpg

  • Hulot démissionne : une révolution de palais

    Il y a un peu plus d'une heure, un coup de tonnerre agite le ciel politique : Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie, annonce subitement et par surprise sa démission. Surprise pour certains, soulagement pour d'autres…

     

    Pour nous, ce coup de semonce médiatique ne nous étonne guère. Il va sans doute en embarrasser plus d'un au sein de l'équipe gouvernemental, à commencer par son président. Mais cela ne saurait nous surprendre. En effet, nous sommes en droit de nous poser légitimement au moins cette question : comment a-t-il pu croire à un changement possible dans le cadre d'une gestion gouvernementale ?

     

    nicolas hulot,écologie,le monde diplomatiqueCe n'est pas la première fois, ni la dernière que nous dénonçons le rôle du pouvoir et de ses représentants. Ce serait faire injure à nos anciens qui les ont, bien avant nous et depuis longtemps, persiflés. Aujourd'hui encore, nous voyons des journalistes nous le rappeler. Le Monde diplomatique du mois de septembre 2018 cite les propos de Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances : "Les élections ne doivent pas permettre qu'on change de politique économique". Ou encore ceux du commissaire européen Pierre Moscovici : "des décisions qui sont soustraites à tout contrôle démocratique".

     

    Comment ce feu ministre de l’Écologie et ministre d’État pouvait-il ignorer dans quel guêpier il mettait les pieds ? La naïveté à des limites… Autre hypothèse, n'y avait-il pas, chez lui, une certaine forme d'intérêt personnel ? Les réponses resteront probablement cachées ou évasives. En tous les cas, voici une situation imprévue pour ce gouvernement qui signe, pour lui, un nouvel échec dans son processus de gestion des problèmes.