Affaire Benalla ; le bal des faux-culs

Une affaire de basse police comme il en existe beaucoup.

Un scandale politique comme il y en a tant.

 

Bref, dans ce système qui perdure, on ne voit guère un jour comment cela pourrait s'arrêter. Car ce système est vicié à la base. La gangrène des petits arrangements, celle des combines et des prébendes se retrouvent presque à chaque pas de tous ceux qui sont en charge de sa gestion et dont certains – des vantards dont il faut nous méfier - prétendent assurer ou maintenir cohésion et bonheur pour tous. Leurs billevesées forment leur seconde nature en permettant de nous posséder.

 

Leur monde implique fausseté et dénaturation. Celles-ci s'expriment à l'occasion d'affaire comme celle de cet étonnant garde-du-corps présidentiel. Les infos vont bon train, même les plus folles, ce qui permet de semer le doute sinon une forme de désintérêt auprès du plus grand nombre. Même chez nos amis les frères "trois points" nous observons que leurs "grandes" maisons se défaussent de leurs responsabilités. M. Benalla n'est pas de chez nous dit-on très officiellement au GODF. Néanmoins, il a été provisoirement suspendu affirme-t-on à la GLNF… Bref, là-aussi, le silence est rompu : on se défausse ou on joue en touche...

 

Toutes ces péripéties font que, vraiment, nous vivons dans un monde étonnant. Dans ce grand bal des faux-culs et dans celui de mon jeu des 7 familles : je voudrais le président ?

 

Faut pas rêver car pourquoi scierait-il la branche sur lequel ils sont assis ?

Foot encore !

Les prises de positions du Comité Laïcité République sur son fonds de commerce sont généralement dignes d'intérêt. Mais concernant le Mondial de football, cette fois Patrick Kessel en fait un peu trop dans l'exagération.

Titrant : "Une nouvelle génération reprend le flambeau de l'universalisme" l'auteur témoigne d'une confiance sans bornes à l'égard de ses millions de supporters qui semblent lui aller droit au cœur. Nous nous trouvons à la limite du supportable. Contrairement à ce qui est avancée cette masse géante ne témoigne pas "d'un immense appétit de faire Nation dans la concorde" mais d'une hystérie collective. C'est une erreur de le penser et nous devons cesser de faire semblant en y attribuant une quelconque unité.

Sans vous faire offense en remontant à la Rome antique, cet événement retentissant en rappelle de plus récents que nous n'avons certes pas connus mais qui, presque tous, se terminèrent rapidement dans d'effroyables bains de sang. Ce Mondial exprime une extraordinaire manipulation des foules dans laquelle, d'ailleurs, l'argent et ses fortunés challengers ne sont pas absents.

Il est inutile de hurler avec la meute au nom d'un universalisme souhaité mais inexistant actuellement (cela se saurait...) et d'y accorder une posture laïque.

Non désolé, cet universalisme n'est qu'une vue de l'esprit et les arguments émis sont trop entachés de relents démagogiques et politiciens pour qu'il soit nôtre. Parce que extrêmement minoritaires, peut-être sommes-nous dans l'erreur ? Attendons de voir si ce sursaut générationnel que semble espérer le président du CLR aura lieu… Nous aussi l'attendons mais pas de cette manière-là.

Le Canard enchaîné du 18-07-2018

Foot : les Cons !

Billet d'humeur

 

Je vous invite à lire "petite leçon d'histoire" donnée par notre ami Narcisse Praz dans son tout dernier article paru sur son blog (voir Liens Amis). Il nous remet en selle sur ce foutu phénomène actuel de championnat du monde de foot.

 

Je dois l'affirmer haut et fort : RAS-LE-BOL DE TOUS CES CONS. C'est clair et net !

 

Ras la casquette de tous ces abrutis fouteux, réels ou de circonstances qui polluent à n'en plus pouvoir nos écrans animés par des reporters bling-bling. Ces derniers nous font supporter ce spectacle quasi indécent de supporters piqués par je ne sais quelle morsure les rendant fous. Ici et là, ces fadas envahissent notre vie quotidienne à travers la moindre conversation ou par leurs klaxons abrutissants et par leurs drapeaux dénaturant les façades.

 

Oui, ras-le-bol de tous ces cons incapables de se mobiliser autrement. Mais oui aussi : ras-le-bol de tous ces politiciens pratiquant à souhait flatterie et flagornerie populaire à l'occasion de ce grand barnum qui, quelle qu'en soit la forme, se répète inlassablement depuis la nuit des temps.