Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Convent GODF : la réunion des "équipiers" maçons

    a vote - 3.JPGC'est le moment des Convents de plusieurs grandes obédiences maçonniques. Et, comme je l'écrivais dans mon article "FM et GODF : petits combats d'arrière-cuisine" le Grand Orient de France a choisi son grand chef : Philippe Hubsch. L'ancrage à droite semble se confirmer. Seul l'avenir nous le dira mais, déjà, dans beaucoup d'endroits il est difficile de faire la part entre un adhérent maçon et son congénère rotarien. Ayant bu son petit lait aux sources de la droite, nous doutons que ce nouveau grand maître se retrouve un jour du côté des émeutiers, comme certains se sont positionnés lors de la Commune de Paris.

    Le frère P. Hubsch possède un beau pedigree professionnel : courtier en assurances, il est tout de même à la tête d'une entreprise de 25 salariés qui brasse – dit-on - 4,5 millions d'euros de C.A. Je ne pense pas que l'autogestion soit son leitmotiv économico-social ...et encore moins sa posture philosophique générale.

    La maçonnerie va-t-elle suivre le cap d'un libéralisme bon teint, peut-être même celui d'un catholicisme social laïcisé, histoire de faire plaisir à sa frange hussard noir républicaine ? Tout semble converger, malheureusement, dans ce sens. Alors, encore un effort mes frères et mes sœurs car, à quand un grand maître membre du CAC 40 ?

     

     

  • 23 Août 1997 : Journée international sur l'esclavage

    Un mal endémique


    Il y a vingt-et-un ans exactement que l'Unesco a proclamé ce jour comme étant la "Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition". Qui s'en souvient encore ?

     

    Esclavage.jpgIl s'agissait d'empêcher l'oubli et de rappeler, selon les termes de Koïchiro Matsuura, alors directeur de cet organisme, qu'elle fut "une tragédie longtemps occultée ou méconnue et de lui restituer la place qui doit être la sienne dans la conscience des hommes". En effet, comment oublier cette redoutable marchandisation des êtres humains ? Celle-ci a permis l'essor industriel des grandes nations européennes et américaines, construites avec ce principe de servitude et son corollaire : une source d'énergie importante et puissante qu'elle générait pour leur économie. Conquête, asservissement, rapine forment la triade infernale de ce système détestable.

     

    Le revers de ce drame planétaire se traduit, encore aujourd'hui, par une déstructuration complète de nombreux pays, notamment en Afrique de l'Ouest et de ses zones subsahéliennes où étaient concentrés l'un des principaux approvisionnements en esclaves. Cela eut pour conséquence d'opérer sur le long terme un laminage démographique et économique de ces zones, expliquant – du moins partiellement encore - leur sous-développement.

     

    A l'occasion de la conférence de Durban (Afrique du Sud), en septembre 2001, les pays colonialistes refusèrent de présenter leurs excuses. Néanmoins, les 170 États présents sont parvenus à un accord consensuel minimal : ils n'admettent que les réparations historiques et ...morales, autrement dit rien. Ce devoir de réparation de la mémoire et de prise de conscience historique ne changent rien à l'affaire. Les vrais problèmes subsistent et continuent de régir les relations nord-sud. Comment faire semblant et s'étonner que ce devoir de mémoire disparaît, en particulier lors de chaque arrivage de clandestins sur les cotes de l'Europe ou, comme aux États-Unis, aux frontières de leurs pays ?

     

    Bien sûr, nous savons tous à qui nous devons la puissance de nos pays respectifs. Et nous sommes effarés par le cynisme et la violence générées par nos sociétés et ses dirigeants auprès des migrants comme auprès de ce monde de nos banlieues, victime lui aussi de l'insociabilité à forts relents colonialistes. Élie Reclus (le frère d’Élisée) écrivait déjà en 1894 : "Il n'est pas encore tout à fait mort, le pauvre Nègre, mais il ne traînera plus longtemps. Il est tombé sous les coups d'une civilisation dont les campagnes, dites pacifiques, sont plus meurtrières que ne fut jamais guerre entre sauvages"*. Ces propos font toujours aussi froids dans le dos et nous éloignent de cette société qui – contrepartie oblige - dispense une charité et une bonne conscience très sélective, alors que rien ne bouge vraiment.

     

    Ne sommes-nous pas en droit de nous poser cette question : a-t-on encore le droit de fêter cette pseudo Journée internationale du souvenir ?

     

    * In Le primitif d'Australie.

  • Vous avez dit Brassens ?

    En cette période estivale, le Blog Les ronds dans l"eau de Gégé nous balade en rêverie. Il présente l'ami Georges, un chanteur poète extraordinaire que nous aimons beaucoup.

    Je vous invite à partager ce Lien. Vous ne serez pas déçu du voyage...