Tout baisse, sauf pour la soldatesque et pour les chaussures à clous !
Certains se frottent les mains. D'autres comme des perroquets s'affichent dans les trois-quart des médias, répétant doctement les risques accrus venant notamment de l'Est. Les industries de la surveillance et tous les marchands de canon se frottent les mains. Leur jack-pot s'annonce au zénith. Qui osent affirmer que l'argent manque pour la Sécu, les malades, les chômeurs, tous les laissés pour compte de cette société ? Pourtant, les flots de l'argent circulent et s'accumulent auprès d'une caste de nantis.
Aucune voix ne semble assez forte face à cette déferlante médiatique. La plupart des réseaux sociaux sont à la ramasse. La gauche, elle aussi, n'est pas en reste pour participer à ce raout en faveur de toujours plus de militarisation du système social. Où sont donc les voix de ces grands anciens qui fustigeaient toutes les guerres ? Nous sommes dans une société malade et ce conditionnement imposé a pris des allures terrifiantes. Tous les maux que l'on nous infligent sont archi-connus. A commencer par ce redoutable musèlement auprès de tous ceux qui s'opposent. Et, évidemment, celui d'une mise en quarantaine des opposants à toutes les formes d'embrigadement. Oublions définitivement Boris Vian, Jacques Prévert et j'en passe... Leurs poèmes ont perdus de leur puissance et sont désormais remisés dans les musées de l'oubli.
Il faudrait enfin que cesse ce défilement médiatique, tout comme le formatage de la pensée. Mais, avouons-le, cela nous semble bien mal parti !