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Législatives 2022 (1er tour)

Malgré un score toujours plus imposant d’abstentionnistes (52 %), rien n’y fait. Quoiqu’il arrive, le système pseudo démocratique entend continuer son bonhomme de chemin…

Le parti du président aura beau continuer sa descente, rien n’y fait. Il reste solide comme un roc alors que ses seconds couteaux – à commencer par son chef - continuent encore et toujours à ressasser des arguments éculés contre leur principal adversaire : la coalition de gauche et son challenger.

 

Par ailleurs, nous trouvons une droite qui seule se targue du "républicanisme". Tout comme si les autres courants politiciens actuels ne le seraient pas ? Mais cette droite, qui fut précédemment au pouvoir, n’a rien de particulièrement sympathique. Elle continue à caracoler vers de nouveaux abîmes, jusqu’où finiront-ils ? Désormais, elle ne peut jouer que l’agent supplétif au mouvement initié par l’actuel président de la République.

 

Dans cette dynamique du bon chic et du bon genre faussement populaire et qui n’a rien de sympathique pour la grande majorité de la population bien en dessous du seuil dit de richesse, nous constatons la présente active d’une extrême-droite qui semble avoir atteint son propre plafond. Elle aura profité de circonstances électorales favorables, habilement initiées par sa "cheffe", pour laminer quelques anciens amis...

 

C’est donc dans ce contexte très particulier que la gauche, presque toute réunie dans une dynamique astucieuse pilotée par son outsider, a su retrouver le top de sa force… Mais rien n’est encore définitivement joué. Si le deuxième tour peut promettre quelques surprises, le rapport des forces semble pourtant scellée d’avance.

 

Bien avant nous, il a été dit et redit que la France restait un pays fondamentalement conservateur, fortement épris par sa dimension politique girondine. A cette immobilisme de bon aloi qui perdure, nous ne saurions oublier que d’imposants moyens financiers n’y sont pas étrangers. Le tempo médiatique des "monsieur je sais tout", quasiment tous sous contrôle des grands décideurs, ne fait qu’accroître le jeux des grandes fortunes qui gèrent l’essentiel des rouages politiques et économiques du pays et qui donc font en sorte de geler toute possibilité d’un vrai changement.

 

Les éructions sympathiques d’un Mélenchon ou d’un Ruffin et bien d’autres emberlificoteurs ne changent rien à l’affaire car ceux-ci restent pris dans ce mécano qui nous enserre. Ils ne peuvent admettre et encore moins assumer l’émergence d’un "grand soir" salvateur. Tout cela est bien triste et ne fait pas avancer d’un yotta la cause populaire, celle pour laquelle se sont battus les plus célèbres de anciens.

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