Deux poids, deux mesures. Quand cela cessera-t-il ?
Il y a maintenant une huitaine de jours, le 12 novembre très exactement, qu'un blogueur tunisien : Wajdi Mahouechi a écopé de deux ans de prison pour avoir offensé la justice de son pays. Diable ! En réalité, qu'en est-il ?
L'homme en question avait courageusement dénoncé un prêche en vidéo d'un imam. Ce dernier approuvait le meurtre de Samuel Paty, ce prof du tristement célèbre collège de Conflans-Sainte-Honorine. Que disait ce fêlé du cerveau, l'imam bien sûr : "Il est de notre devoir d'assassiner celui qui nuit au prophète Mahomet, que ce soit par la caricature, le dénigrement, l'insulte ou la moquerie".
Devant l'étrangeté du silence de l’État, l'internaute décide de réagir contre cette inertie administrative. Mais, circonstance aggravante, l'outrecuidant en profita pour insulter le procureur, le traitant de doux noms d'oiseau comme "lâche", "connard"... C'est pas beau et ça ne se fait pas. Alors, que pensez-vous qu'il arriva ?
Le lendemain matin du 3e jour après la publication de la vidéo de l'imam, la police vient arrêter le sieur Wajdi pour quelques temps car la justice dans toute son impartialité l'obligera à purger deux années fermes d'emprisonnement.
Décidément, il ne fait pas bon vivre en libre-penseur dans ces pays du couvre-feu religieux !