Pour ceux ou celles qui ont eu l’occasion de lire Jacques Cécius, un frère belge du Droit Humain (1), nous retrouvons quelques déclinaisons conceptuelles qui semblent préciser notre démarche. N’hésitons pas à prendre ces contre-courants qui établissent le comportement libertaire. En parlant de ce sujet ne sommes-nous pas dans l’essence même de cette association progressive, l’une des plus anciennes du mouvement social ? Certes rien ne saurait être parfait, pas même dans cet univers si particulier. L’argumentaire s’appuie contre l’églantier et, surtout, au contact de sa fleur, celle-ci restant l’emblème de nombreuses révoltes populaires.
Le sommaire de l’ouvrage laisse imaginer tout un faisceau de réflexions qui se déclinent sous plusieurs aspects : un sanctuaire, une voie semée d’embûches, un chemin appelé Utopia. En plaidant en faveur de la Tolérance, nous entendons provoquer un débat. Entre la tradition et le progrès faut-il choisir ? De la même façon, entre la confrontation de l’être avec son ombre... Au gré du chemin nous amenons le lecteur à reconsidérer « l’autre », à refuser son l’exclusion – une question d’actualité particulièrement brûlante. Au cours de ce parcours sinueux se pose également le problème du mythe et du réel. Enfin, dernier point, pourquoi ne pas s’interroger sur le choix du levier à utiliser face à la mondialisation ? Voici un ensemble de problématiques qui, nous le pensons, ne peuvent qu’interpeller.
Quatre annexes sont proposées en fin d’ouvrage. Elles concernent l’Historiographie maçonnique, les grandes manœuvres qui agitent la maçonnerie, l’Homosexualité, l’Église et, enfin, avec la participation d’un ancien responsable de l’Association des Libres-penseurs de France un questionnement sur l’Esprit et la Matière. Ces regards insolites devraient permettre au lecteur de poursuivre sa méditation. Alors, alors, courrez vite vous procurer cet ouvrage !
(1) Le rêve citoyen d’un Franc-maçon. Ed. Detrad, 2003.
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