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Encore un nouvel attelage à la tête de l'Etat !

Depuis le deuxième tour des élections législatives, les commentateurs y sont allés de bon train. Tous les médias regorgent de ces spécialistes qui supputent de tout et sur n'importe quelle hypothèse...

"Ils ont voté et puis après..." chantait l'ami Léo Ferré. En matière électorale, l'effet Bonneteau n'existe guère, sinon pour le maître des horloges qui aura réussi, une fois encore, à se prendre les pieds dans le tapis. Quatre premiers ministres en un temps si bref, cela ressemble à un record ! Ce président aura favorisé un système politique qui semble arriver à bout de souffle.

En effet, nous assistons à une sublime "République des girouettes*". Étrangement, nous devrions la dénommer celle de l'extrême centre. La désastreuse gestion de Macron depuis son arrivée au pouvoir reste le plus bel exemple de cet extrémisme du centre politique. Que ce soit auprès de la population dont la situation ne cesse de se dégrader ; que ce soit dans les mesures répressives contre les diverses manifestations populaires ; que ce soit pour de prétendues menaces de sécurité intérieure, enfin qu'il s'agisse de politique migratoire, voici autant de mesures qui s'alignent parfaitement avec celles défendues par la vraie, la seule extrême qui existe dans le paysage politique. Alors que cette dynamique permet de faire des émules, à contrario constatons l'impuissance des forces dites de gauche complètement engluées dans un processus qui les empêchent de s'extraire de cet habile jeu manipulatoire.

Cabu.jpgLes forces de l'argent relayées par celles du pouvoir exercent une véritable terreur. Le mot n'est pas trop fort car leur action tétanisante s'insinue à tous les niveaux de l'organisation sociétale et particulièrement auprès de toutes les couches de population. Les Bolloré, Lagardère, Dassault, Mulliez et Compagnie restent les véritables puissances créatrices d'obligations et de soumissions. Quelque sera la durée du nouveau gouvernement, rien de positif ne semble inverser la situation actuelle. D'autant que la nature politique profonde de François Bayrou reste inquiétante. Sa tentative avortée de réforme de la loi Falloux, en 1994 alors qu'il était ministre de l'Education, laissa un fort goût d'amertume au sein de l'opinion publique. Comment ne pourrions-nous pas craindre ces prochaines entreprises ministérielle ?

 * Titre d'un ouvrage de Pierre Serna, historien spécialiste de la Révolution française.

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