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Faire bouger les lignes

Ne soyez pas étonné, fin 2020, si nous nous retrouvons avec un trou abyssal des caisses de retraite, actuellement estimé à 30 milliards d'euros !

La crise épidémique aidant et les diverses exonérations accordées aux entreprises ne représentent jamais que 27 milliards participant à ce déficit. Alors, messieurs les dirigeants du capital, on dit merci à qui ?

 

Question : assistera-t'on à une grande révolte malgré cette situation sociale qui fleure bon le paritarisme ambiant, ce piège tendu à toutes les centrales ouvrières ayant fait du réformisme leur credo syndical, semble parfaitement fonctionner ?.

 

Enfin, autre question subsidiaire : seront-elles capables de faire leur coming out ?

 

Ne cherchez pas plus longtemps : nous avons la réponse.

 

Ces centrales sont dans un tel délabrement que seul un mouvement populaire de grande ampleur serait éventuellement capable d'y remédier. Déjà, nous avons constaté deux grands phénomènes :

1°) - l'action des gilets jaunes a surpris par son ampleur et par sa nature ;

2°) - les mouvements sociaux de la fin de l'année 2019 ont été révélateurs du rejet de la politique économico-sociale actuelle et ont fait apparaître une opposition populaire se structurant en dehors de toutes structures conventionnelles.

Dans les deux cas, il s'agissait de penser autrement et d'agir différemment. Telles apparaissent les nouvelles tendances se manifestant au sein des couches populaires et qui semblent remettre en cause radicalement l'existant.

 

Bouilleur.jpgOn peut constater plusieurs phénomènes :

le regard sur ce monde de la marchandise évolue,

la culture du renoncement perd du terrain,

les vieilles représentations semblent de plus en plus contestées,

le monde craque pendant que, concomitamment, de nouvelles pratiques subversives apparaissent.

Il s'agit bien de se réapproprier la vie, sa vie, et d'arrêter avec cet humanisme de pacotille dont les nouvelles générations ne croient plus guère. Alors, comment s'étonner de rencontrer d'autres formes d'opposition et de lutte, celles-la même qui bousculent le traditionnel ronronnement bien huilé de pratiques surannées venant d'un autre âge ?

Plus que jamais, la vie est dans le mouvant et dans le mouvement. Youpi ! Tant pis pour la vieille garde et les vieux grincheux toujours dans l'affirmation : "de mon temps"… C'est bien fini, Pépé !

 

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