Cinq ans sont passés et nous ne pouvons oublier ces massacres des 7 et 9 janvier 2015, proférés au nom d'un radicalisme islamiste.
Cinq années après, la bête immonde et multiforme est toujours là, bien présente, dans nos rues, dans certains médias et dans de nombreuses têtes. Son action de rouleau compresseur nivelle et écrase tout sur son passage. Pourquoi s'étonner que la liberté de pensée n'a jamais été vraiment son credo dominant et, bien sûr, la liberté d'expression encore moins.Les journalistes de Charlie-hebdo l'on appris à leurs dépens. Mais ont-ils été les seuls ? Comment oublier tous ces attentats, notamment celui de l'Hyper Cacher ? Comment ne pas être scandalisé par les profanations et les dégradations en tous genres : cimetières, temples maçonniques, etc. ? Comment oublier ces règles bizarres pratiquées dans certains quartiers ? Comment ne pas penser à ces violences faites aux femmes, aux homo-sexuels... ?
C'est pour toutes ces raisons que notre façon de fêter l'année se fera dans la rue, le 11 janvier place de la République à Paris. Certes, sans illusion. Cela ne fera sans doute pas reculer tous les actes de tyrannie et de barbarie à venir, mais si cela peut les réduire, nous aurons au moins partiellement gagné contre ces méfaits commis au nom de Dieu ou/et d'une idéologie totalitaire.