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Mercosur = exploitation tous azimuts

La Communauté européenne va-t-elle signer l'accord avec les principaux pays latino-américains ? Macron y est prêt, reste à faire passer la pilule auprès des autres États.

Note d'humeur

Nantes 7 Remettre dans l'axe.jpgLibérer le commerce avec l'Amérique du Sud, c'est faire entrer le business nord-américain dans la danse de ce grand supermarché mondial où nul n'ignore les tensions et les distorsions économiques qu'il engendre. Un commerce toutes voiles dehors comme cet autre accord (Ceta) prévu avec "nos" amis de la Nouvelle-France, alors que l'on sait combien l'économie canadienne se trouve largement tributaire des produits yankees pour plus des trois-quart.

Dans le cadre du système néo-libéral rien de plus banal que tout cela. Ce qui l'est moins, c'est sa concordance avec le deuxième discours des "élites" politiciennes [ohé encore notre président !]. Ce discours qui nous serine les arguments environnementaux et circuits courts. C'est un nouveau grand écart - jamais qu'un de plus - et une contradiction supplémentaire, très caractéristique du système actuel : un capitalisme qui cherche à faire oublier son nom.

René Dumont, écologiste avant l'heure du parti des Verts, écrivit un ouvrage en 1962 : L'Afrique noire est mal partie. Comment aujourd'hui ne pas paraphraser cet auteur en modifiant son titre par ce concept : le monde est mal parti ? En vérité, nous sommes en plein dedans...

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